Netflix, la création et l’agriculture bio…

Depuis quelques semaines le nom de Netflix tournait, tournait… et aujourd’hui, ça y est : impossible d’allumer sa radio, de regarder un écran sans tomber sur le nom de cet acteur qui va sans aucun doute modifier la donne en terme de diffusion audiovisuelle.

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J’avoue, je n’ai pas encore fait le tour de la question, mais le peu que j’ai lu à propos de Netflix et des réactions que je lis/entends ne me disent rien de bon.

J’ai l’impression que cette entreprise ressemble à un Amazon dans sa démarche : offrir à l’utilisateur une prestation de très bonne qualité en dessous de son coût réel pour conquérir des marchés et assécher la concurrence.

Effectivement, en temps que client, c’est difficile de résister (et nous allons encore avoir droit au couplet « les consommateurs sont irresponsables ») mais aujourd’hui, qui fournit le contenu à Netflix ? Si les éditeurs de contenu regardaient un peu plus loin que le bout de leur nez, ils verraient qu’ils sont probablement en train de nourrir un géant qui pourrait bien fragiliser durablement un ecosystème fragile.

Internet est (était ?) une magnifique opportunité de redistribuer les cartes : de permettre la création de liens directs (ou presque) entre ceux qui sont à l’origine des contenus et ceux qui les recherchent.

Au lieu de cela, nous assistons depuis quelques années à une hyper-concentration, à des plateformes de diffusion/distribution qui analysent les vues et vous propose « le contenu qui vous plaira ». J’ai peur que tout cela nous même rapidement vers une grosse crise du financement de la création (déjà que ce n’est pas facile…).

Il faut du temps pour permettre à des petits acteurs de s’organiser, du temps, un peu d’argent et de grosses compétences en terme de coopération et de gestion de projet. Cela demanderait sans-doute un accompagnement important, mais que souhaitons-nous ? de grosses fermes type agriculture intensive ou bien une multiplication des agriculteurs bio ?

On fait le point dans 5 ans ?

 

Et si nous parlions du prix de nos paroles ?

Cet aprem, je déroule mon fil FB et je vois d’un côté Thierry Crouzet qui refuse un billet sponsorisé et de l’autre Ezzedine El Mestiri qui dit non à une chronique sur les « nouvelles tendance de la consommation »…

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L’un et l’autre ont développé au fil du temps une expertise, une notoriété, un savoir-faire dans le dit et l’écrit dont d’autres souhaitent profiter.

Pas toujours facile de chiffrer le prix de sa liberté, surtout lorsque dans le même temps ce qui nous passionne, nous fait vivre et vibrer, rapporte à peine, ou tout juste, ce qu’il faut en terme d’argent pour poursuivre l’aventure.

Il y a quelques semaines, un ami me demandait :

Et si Mc Do vous demandait de faire des livres pour eux ?

Ma réponse immédiate a été :

Nous dirions non !

Puis nous avons discuté du montant, et là, ma réponse est devenue :

En fait, je préfère ne pas me retrouver dans une situation où la question pourrait se poser.

Du coup, hop, je mets les bouchées doubles sur ces projets qui me nourrissent, me portent et m’aident à grandir !

 

 

 

 

 

 

 

Ces idées du matin…

Quoi de plus fugitif, de plus insaisissable qu’une idée matinale ?

Je parle de ces idées qui surgissent alors que nous sommes encore en demi-sommeil, à cette frontière entre rêve et réalité.

Bien souvent, je laisse ces idées passer sans trop les arrêter. D’autre fois, une envie de les explorer s’impose à moi. C’est le cas aujourd’hui.

Est-ce parce que j’ai envie d’utiliser mes nouveaux jouets (ce blog, mon compte framasphere ?) ou simplement parce que je reviens de 10 jours de pause, 10 jours loin de mes questionnements habituels ?

Quoi qu’il en soit, et quelque soit la pertinence de l’idée du moment, explorer les idées du matin reste un de mes vrais plaisirs : sont-elles le fruit d’une lente et consciencieuse maturation ? ou bien le résultat chimérique nos rêves agités de la nuit ?

Et vous ? que faites-vous de ces idées matinales ?