Mondes parallèles…

Crédit photo : Put ‘em up par Dave Meier

J’ai reçu ce matin un courriel qui m’a beaucoup touché, extrait :

Ce n’est pas du tout que je ne crois plus en rien, mais simplement j’ai parfois l’impression qu’il y a des mondes parallèles au sein même de notre société

Touché car il pointe du doigt des questionnements qui font mon quotidien.

Nous vivons tous, chacun à notre niveau, dans des bulles.

Ces bulles peuvent-être individuelles, familiales, tribales, professionnelles…

Ces bulles sont bien souvent indispensables à notre équilibre, elles nous permettent de nous retrouver, de nous rassurer.

Au sein de ces bulles, des connecteurs, des tisseuses de liens. Des personnes qui naviguent de bulle en bulle, qui ont à cœur de comprendre le point de vue des autres et de le traduire afin de permettre l’échange.

Ces connecteurs, ces tisseuses de liens peuvent être enseignants, infirmières, journalistes, conducteur de bus, artistes, restauratrices… Ce sont avant tout des personnes curieuses de l’autre et ouvertes sur le monde et sa complexité.

Certains interconnectent les bulles à travers des projets citoyens dans leur commune, d’autres s’engagent pour un mandat politique local, d’autres vont écrire des livres, des articles ou tenir un blog. Mais toutes ont à cœur de permettre une meilleure compréhension du monde.

Alors, oui, il y a de nombreux mondes parallèles dans notre société. Mais heureusement, il existe également de nombreuses personnes qui cherchent à créer des passerelles.

 

 

Reconnaissez-vous ces plantes ?

Ce matin, j’ai passé un peu de temps dans notre jardin et j’ai photographié les plantes qui s’y plaisent naturellement afin de m’aider à comprendre celles qui pourraient venir les rejoindre.

comment s'appellent ces plantes ?

Certaines, telles que le pissenlit, le myosotis, la violette, le framboisier, l’hortensia ou la chélidoine ne m’ont pas posé de problème d’identification (déjà répertoriées dans ma base de données interne qui a maintenant plus de 45 ans d’âge).

D’autres m’étaient totalement inconnues, mais grâce au bel outil de Pierre Goujon, je pense avoir réussi à mettre un nom sur chacune. Qu’en pensez-vous ?

Reste maintenant, à trouver les plantes ornementales ou potagères que nous pourrions ajouter facilement dans ce petit jardin bien frais, humide et moyennement ensoleillé. Si vous avez des idées, nous sommes preneurs ! (le but est de préparer l’année prochaine, pas d’avoir un jardin prêt pour l’été).

Un petit mot à propos de nos framboisiers : ils poussent très bien, par contre, la récolte est pauvre et les fruits souvent chargés en eau.

Je me demande s’il existe un site ou une appli qui permet, en fonction de noms de plantes données, de conseiller d’autres plantes proches ou complémentaires. Merci pour vos idées !

 

 

 

Chaque jour, l’horreur et la beauté frappent à nos portes…

Photo : @MogadishuNews #Kenya families mourn loved ones after #Garissa massacre. #GarissaAttack Photo : @MogadishuNews #Kenya families mourn loved ones after #Garissa massacre. #GarissaAttack

Quotidiennement l’horreur frappe à notre porte. Ici, ou là, des hommes (oui, le plus souvent des hommes) tuent d’autres humains : hommes, femmes, enfants.

Ce serait une erreur de s’y habituer. Ça en serait une autre de ne vivre qu’avec cela en tête.

Quotidiennement la beauté frappe à notre porte. Ici, ou là, des hommes et des femmes aident d’autres humains à vivre.

Il serait important de s’y habituer… Ce serait un bonne chose d’en parler plus souvent.

Chaque jour, j’ai une pensée pour celles et ceux qui nous quittent trop brutalement, tués en plein élan de leur vie.

Chaque jour, j’essaie, d’où je suis, de porter une lumière, un sourire, une action pour célébrer la beauté et la fragilité de la vie.

« Il y a sur cette terre des gens qui s’entretuent ; c’est pas gai, je sais. Il y a aussi des gens qui s’entrevivent. J’irai les rejoindre. » — Jacques Prévert, Paroles

« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. » — Martin Luther King

KISSer nos idées

affiche-projet-fouIl y a quelques années, j’étais tombé sur cet acronyme américain des années 60 : KISS : Kepp It Simple, Stupid (mais je préfère la formule : Keep It Short & Simple) que j’essaye d’appliquer le plus souvent à mes projets.

Et c’est actuellement le cas avec #leprojetfou !

Avec Aline et Dominique, nous devons réussir à trouver comment communiquer simplement sur un projet réellement fou qui nous dépasse totalement.

Dans notre petite équipe, nous aimons aller vite entre l’émergence de l’idée et la mise en action (c’est souvent le propre des mini-structures).

Avec #leprojetfou nous partons en mode action pour 2 mois. 2 mois qui peuvent changer notre vie et la vie de notre petite maison d’édition.

J’essaierai de revenir régulièrement sur ce blog pour en parler… si je n’y arrive pas, et bien, rendez-vous le 2 juin pour faire le point !