Ancenis-Saint-Géréon, ville étape pour la mobilité douce engagée !

2021 : un trike,
2022 : un char à voile,
2023 : un vélocar.
Que nous réserve 2024 ?

En juin 2021, Dominique Demaegdt fait étape à Ancenis-Saint-Géréon lors de son périple Roscoff/Angers.
L’objet du voyage : échanger avec petits et grands sur des questions philosophiques en partant de livres du catalogue des éditions Pourpenser.
Les étapes et les rencontres se retrouvent facilement en suivant le tag #leprojetfou sur la fédivers.

Dominique Demaegdt, son trike et sa remorque devant les enfants de l’école Camus

En septembre 2022, Rémi Le Calvez, alias Capitaine Rémi, se pose le temps d’une nuit à Ancenis-Saint-Géréon avec son char à voile.
L’objet du voyage : montrer qu’il est possible de rallier Paris à Nantes en char à voile plutôt qu’en avion. Un tacle aux propos déplacés de Christophe Galtier et Mbappé et surtout une manière pertinente et joyeuse de parler de l’impact du CO2 sur le climat.

Capitaine Remi et son char à voile, de bon matin dans la cour du château.

En juillet 2023, Julien Dossier inscrit Ancenis-Saint-Géréon sur sa diagonale du plein, reliant Concarneau à Arles.
L’objet du voyage : mettre en lumière et créer du lien autour des nombreuses initiatives low-tech qui existent déjà et ne demandent qu’à se déployer.

Le velocar de Julien Dossier et sa remorque devant les halles d’Ancenis-Saint-Géréon.

Une dynamique semble se mettre en route 🙂
Quel étrange véhicule engagé passera par Ancenis-Saint-Géréon en 2024 ?

Lettre ouverte à Maurice Perrion, élu engagé.

Cher Monsieur Perrion,

C’est à l’homme engagé, au signataire de la charte des Zèbres que je m’adresse aujourd’hui.

En signant cette charte le 5 octobre 2015, vous avez démontré à quel point vous étiez à l’écoute des projets citoyens présents sur le territoire et à quel point ces projets étaient pour vous une manière efficace d’expérimenter de nouvelles formes de co-production de politiques publiques au niveau local.

Le 14 décembre 2017, 7 producteurs, 2 salariés, 24 entreprises et citoyens se sont réunis pour valider le passage en statut coopératif de la légumerie. Un outil de production et de commercialisation à même de fournir des légumes frais, locaux, issus de l’agriculture bio ou raisonnée aux cantines et autres structures de restauration collectives du Pays d’Ancenis.

Je fais partie de ces citoyens qui croient en ce projet : je me suis engagé à titre privé et à travers un club d’investisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire.

Aujourd’hui, le projet se retrouve en difficulté face à des politiques qui ne semblent pas comprendre ou qui minimisent l’intérêt économique, social et environnemental d’un tel projet.

Ainsi, la COMPA qui suit et connaît le projet depuis sa genèse en 2015 (la dernière rencontre avec les administrateurs de la légumerie a eu lieu le 5 janvier dernier) reporte, sans raison apparente, sa décision d’entrer au capital de la société coopérative. Du coup, cette frilosité rejaillit sur les communes qui ne voient pas pourquoi elles s’engageraient si la COMPA ne s’engage pas.

Plus encore, en retardant sa prise de décision, la COMPA met en difficulté des producteurs, des entrepreneurs et des citoyens qui ont donné du temps à ce projet d’intérêt général et qui, pour certains, ont avancé des fonds propres qu’ils ne reverront pas si le projet venait à s’arrêter dans cette phase d’amorçage.

Nous avons ici un projet local, économiquement viable, qui correspond parfaitement aux enjeux identifiés lors des états généraux de l’alimentation et qui ne demande qu’à se développer.

Je peux tout à fait comprendre que certains élus n’aient pas encore l’ensemble des clés pour comprendre l’intérêt de telles coopérations, mais ne peux pas croire à une volonté délibérée de saboter un tel projet et je suis convaincu que nous pouvons compter sur vous pour nous aider à les sensibiliser afin qu’une solution soit trouvée très rapidement, et au plus tard avant la mi-février.

Zèbrement vôtre,

Albert de Pétigny

 

Lorsque les enfants nous invitent à prendre soin de la ville

carte-ancenisCe matin, à l’initiative des enfants du Conseil Municipal des Enfants, nous nous sommes retrouvés une cinquantaine d’habitants de la ville d’Ancenis (adultes et enfants) pour ramasser les déchets traînant dans les rues du centre ville.

Cette idée est notamment née du constat fait par les enfants que papiers et mégots de cigarettes se retrouvaient régulièrement sur les trottoirs.

En 1h30 heures à 50 personnes (soit environ 75 heures), nous avons ramassé l’équivalent d’environ de 6 poubelles de 200 litres : canettes en alu, bouteilles en verre ou en plastique, emballages de toute sorte, mégots, papiers gras, lingettes… Mais également quelques déchets tels que pneu, casserole, plaque de polystyrène…

Un enfant a même eu la bonne surprise de trouver un billet de 50€ !

Les personnes croisées étaient plutôt surprises et bienveillantes (il aurait peut-être été intéressant de pouvoir leur remettre un papier pour leur expliquer la démarche), mais nous avons croisé un groupe de cyclistes amateurs (de sportifs retraités si j’en juge par l’âge) dont l’un nous a adressé un curieux compliment  : « Comme s’il n’y avait pas assez de chômeurs, il font nettoyer la ville aux enfants« .

Il est bien évident que ce ne sont pas aux enfants de nettoyer la ville. Mais pour avoir suivi la démarche (la demoiselle Sarah fait partie du CME…), je trouve intéressant que les enfants pointent ainsi des pistes d’amélioration possibles.

Les enfants ont notamment proposé :

  • plus de poubelles disposées en centre-ville,
  • des cendriers placés aux abords du lycée,
  • des moments comme celui de ce matin où les habitants prendraient du temps pour prendre soin de leur ville.

De mon côté, je trouverais intéressant que les habitants qui s’impliquent ainsi se voient crédités d’une levée ou de quelques ouvertures supplémentaires dans l’année. Une façon, non pas d’inciter, mais de remercier les habitants qui prennent un peu de temps pour le bien commun.

A côté de cela, je me pose également deux questions :

  • les services techniques de la ville sont-ils à ce jour bien dimensionnés pour assurer la propreté de la ville ?
  • que pourrions-nous imaginer pour sensibiliser les touristes et les habitants à mieux déposer les déchets là où il doivent l’être ?

Si vous avez des idées, n’hésitez pas à poster vos commentaires, je ferai remonter !