Les data peuvent-elles nous rendre heureux ?

Devant un tel article, je ne sais pas si je dois rire ou me révolter.

Extrait :

« Mon propos est aussi simple que radical. Arrêtons de voir la donnée au prisme de la surveillance ou de la performance économique. Il est urgent que nous opérions un changement d’axe, de perspectives. Ne nous demandons plus ce que nous pouvons faire pour la donnée mais ce que la donnée peut faire pour nous.Mettons la donnée au service de la seule cause qui compte vraiment. Notre bonheur. Celui de nos enfants. De notre planète. »

Source : Les data peuvent-elles nous rendre heureux ? | L’ADN

Isabelle Attard : « Il y a davantage de créativité en dehors des partis politiques »

Archéologue, chercheuse, directrice de musée, Isabelle Attard a vécu en Suède et travaillé en Afrique du Sud avant de s’installer en Normandie et de s’engager en politique. Aujourd’hui députée de la cinquième circonscription du Calvados, elle milite pour une transparence accrue des institutions, une gestion responsable de l’argent public, un sursaut citoyen, une démocratie participative et une VIe République. Élue en 2012 sous la bannière d’Europe Ecologie – Les Verts, elle se présente aux prochaines élections législatives comme simple citoyenne. Dernièrement, elle a lancé aux côtés d’autres élus, comme Nathalie Perrin-Gilbert, maire du premier arrondissement de Lyon, ou Charlotte Marchandise, issue de l’initiative laprimaire.org, le mouvement « La belle démocratie ». Interview.

Source : Isabelle Attard : « Il y a davantage de créativité en dehors des partis politiques »

Big data, vie privée, intimité, biens communs et démocratie…

Un grand merci à Timothy Duquesne, auteur de « l’avenir des pixels est entre nos mains » de m’avoir signalé cette video d’Aral Balkan.

Oui, c’est en anglais, oui, ça dure une heure…
mais c’est passionnant.
Il commence doucement avec Facebook, Google… puis il nous parle de design, de biens communs et de démocratie.

Des sujets qui résonnent parfaitement avec mes pensées du moment, alors que je travaille sur #leprojetfou saison 3.

A lire également :
Ce billet sur Framablog
Cet article autour du design dans le libre sur le blog de Marie et Julien

Le jour où j’ai réalisé…

Mon amie FB Gabriele Holzweg a partagé cet article du Réseau d’Etude Décoloniales (le RED) qui me touche tout particulièrement.

En tant qu’homme, blanc, né dans une famille catholique, résidant dans mon pays de naissance, marié, père… J’ai bien conscience d’appartenir à plus d’un titre à des groupes majoritaires qui imposent leur point de vue depuis des décennies/siècles. Des groupes qui ont modelé la société à leur convenance.

Pourtant, à l’intérieur de chacun de ces groupes, je me sens régulièrement à titre personnel fragile et minoritaire.

Mais qu’est-ce que ce sentiment comparé à ce que peut ressentir au quotidien une personne qui appartient dès le départ à une minorité ?
Même avec une capacité d’empathie importante, j’ai conscience d’être très en-deça de la réalité du ressenti.

Ce n’est qu’en lisant les témoignages de femmes, de jeunes de banlieue, d’exclus, d’hommes noirs, d’immigrés… qu’en échangeant aussi souvent que possible avec d’autres humains, aussi divers et variés que je peux effleurer cette réalité qui n’est pas la mienne.

Après plusieurs années de lectures et de rencontres, je me rends compte qu’il y a encore beaucoup à faire.

A ce jour, je reste convaincu qu’au delà de toutes nos différences, la reconnaissance et l’acceptation de notre humanité commune, nous sauvera.

Pour aller plus loin, en tant qu’humains, nous nous sommes accordés des privilèges sur les autres espèces et sur l’ensemble du vivant qu’il est maintenant temps de revisiter.

Source : Le jour où j’ai réalisé qu’être blanche me donnait des privilèges… – Réseau d’Études Décoloniales

Le design dans le libre : pistes de réflexion

Tu aimerais utiliser plus souvent des logiciels libres mais  souvent il y a un « truc » qui te bloque… Et si ce « truc » c’était le design… enfin, l’absence de celui-ci ?

Dans cet article Julien, du blog Marie & Julien, apporte d’intéressantes pistes de réflexions pour l’amélioration du design des logiciels libres et l’intégration des designers dans les équipes projet.

Source : Le design dans le libre : pistes de réflexion – MARIE & JULIEN

La culture des données, levier de la transformation numérique des organisations | InternetActu.net

« Pour Charles Népote, s’approprier les données nécessite d’apprivoiser cette nouvelle matière. Pour cela, l’expérimentation est la clef. La connaissance théorique ne suffit pas. Il faut en passer par des ateliers très concrets – manipuler les données ! – pour mieux appréhender ce que sont les données, leurs fonctionnements, leurs possibilités.  »

Source : La culture des données, levier de la transformation numérique des organisations | InternetActu.net

Et si on pensait la qualité de l’information comme un Commun ?

Décodex est une boîte à outils proposée en accès gratuit depuis le 1er février 2017 par Les Décodeurs, rubrique du site lemonde.fr.  Dans cet article SavoirsCom1 fait le point sur la polémique qu’a suscité ce lancement et propose une carte des articles parus à cette occasion.

Source : Controverse Décodex : et si on pensait la qualité de l’information comme un Commun ? – SavoirsCom1

Ralentir pour mieux mourir

Sentir notre corps ne plus obéir, ne plus répondre à nos besoins est une épreuve difficile.

Devoir ré-organiser sa vie parce qu’un proche a besoin de nous est un choix compliqué.

Il y a plusieurs années, je me suis retrouvé à accompagner mon père sur les derniers mois de sa vie. Pas facile de prendre le choix d’une maison de retraite alors que je savais que l’idéal aurait été qu’il puisse continuer à vivre chez lui ou proche de nous.

Aujourd’hui je connais plusieurs personnes qui, pour accompagner une personne malade ou âgée, doivent ainsi repenser leur vie le temps de quelques mois ou de plusieurs années.

La société dans laquelle nous vivons aujourd’hui n’est pas tendre avec celles et ceux qui ralentissent, surtout lorsque ce ralentissement n’a pas fait l’objet d’un choix et se trouve précipité par les événements.

Il n’est pas non plus toujours facile d’accepter la maladie et d’en parler autour de soi. Pas toujours simple non plus de trouver le ton juste pour échanger avec celles et ceux que l’on perçoit ainsi en difficulté.

Il y a des vies plus simples que d’autres. Mais il n’est pas de vie sans mort.
Prendre le temps d’échanger sur la fin de vie n’est jamais du temps perdu.