Le jour où j’ai réalisé…

Mon amie FB Gabriele Holzweg a partagé cet article du Réseau d’Etude Décoloniales (le RED) qui me touche tout particulièrement.

En tant qu’homme, blanc, né dans une famille catholique, résidant dans mon pays de naissance, marié, père… J’ai bien conscience d’appartenir à plus d’un titre à des groupes majoritaires qui imposent leur point de vue depuis des décennies/siècles. Des groupes qui ont modelé la société à leur convenance.

Pourtant, à l’intérieur de chacun de ces groupes, je me sens régulièrement à titre personnel fragile et minoritaire.

Mais qu’est-ce que ce sentiment comparé à ce que peut ressentir au quotidien une personne qui appartient dès le départ à une minorité ?
Même avec une capacité d’empathie importante, j’ai conscience d’être très en-deça de la réalité du ressenti.

Ce n’est qu’en lisant les témoignages de femmes, de jeunes de banlieue, d’exclus, d’hommes noirs, d’immigrés… qu’en échangeant aussi souvent que possible avec d’autres humains, aussi divers et variés que je peux effleurer cette réalité qui n’est pas la mienne.

Après plusieurs années de lectures et de rencontres, je me rends compte qu’il y a encore beaucoup à faire.

A ce jour, je reste convaincu qu’au delà de toutes nos différences, la reconnaissance et l’acceptation de notre humanité commune, nous sauvera.

Pour aller plus loin, en tant qu’humains, nous nous sommes accordés des privilèges sur les autres espèces et sur l’ensemble du vivant qu’il est maintenant temps de revisiter.

Source : Le jour où j’ai réalisé qu’être blanche me donnait des privilèges… – Réseau d’Études Décoloniales

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