Quand ça touche au porte-monnaie…

Climat : le plus gros fonds britannique tire la sonnette d’alarme La forte hausse des températures pourrait avoir de lourdes conséquences sur les marchés financiers, selon un rapport de Schroders. – Shutterstock La hausse des températures pourrait dans les décennies à venir atteindre 4°C par rapport au niveau de l’ère préindustr

Source : Climat : le plus gros fonds britannique tire la sonnette d’alarme

L’écologie comme socle commun

Il n’y a jamais eu autant de personnes que peux contacter directement ou via 1 ou 2 contacts à l’Assemblée Nationale ou au gouvernement.

En même temps, cela ne me réjouit absolument pas : nous battons des records d’abstention et je ne me retrouve pas dans les premières mesures annoncées par Emmanuel Macron.

Ce qui me désole le plus c’est le manque de projets à court terme couplée à une vision à long terme des questions d’écologie.

Compte tenu des urgences actuelles, l’écologie devrait être la colonne vertébrale de tout projet politique sérieux.

Qui que nous soyons, nous ne pouvons faire sans le vaisseau Terre.

Partant de ce principe, pourrions-nous imaginer un mouvement transversal qui réunirait des écologistes venant de différents partis ? Pas forcément un mouvement d’ailleurs, plutôt un groupe d’échange, de réflexion et de propositions. Un groupe qui permettrait de définir de grandes lignes communes visant à réduire l’empreinte environnementale et à restaurer les écosystèmes.

Les personnes appartenant à ce groupe de réflexion, ou qui en partageraient les idées, auraient pour objectif de traduire ces grandes lignes en objectifs cohérents avec les idées de leurs propres partis.

Bref, une forme de lobbying écologique politique transparent.

(bon… je dis ça… mais d’un autre côté, je n’ai jamais vraiment compris l’intérêt des partis politiques pour des citoyens tels que moi qui ont du mal à adhérer en bloc à un ensemble d’idées formatées)

Ce nouveau monde qui ne demande qu’à naître…

Cette prise de parole de Valarie Kaur m’a rappelé cette phrase d’Antonio Gramsci sur les crises, les monstres et ténèbres.
Ce n’est qu’en prenant conscience et en acceptant la situation que nous pourrons la transformer.
Oui, respirons, crions si cela nous soulage, mais laissons nos peurs de côté, et ensemble accouchons de ce monde plus juste qui ne demande qu’à naître.

Merci à mon amie Sandrine Roudaut d’avoir partagé cette video plus tôt dans la matinée et de m’avoir permis de découvrir ainsi le parcours et l’engagement de Valarie Kaur (notamment son projet Revolutionary Love).

Oui Sandrine, tout cela résonne parfaitement avec ton livre « Les Suspendu(e)s ». Ce cri du cœur parle fort et juste.
Merci à toi sœur de sens.

Parfois débordé… mais heureux !

Un peu plus de 21 ans que je partage ma vie avec une femme riche de talents et bientôt 17 ans que nous accompagnons nos enfants à comprendre le monde dans lequel nous vivons.

A côté de ça Pourpenser, la maison d’édition co-créée avec ma sœur, me permet depuis 15 ans de travailler à un projet qui correspond pleinement à mes valeurs. Avec Aline, Dominique et accompagné des projets que nous confient les auteurs, j’ai le sentiment de contribuer à l’émergence d’une société plus consciente de son lien au vivant.

Au fur et à mesure où ce projet éditorial se développe et trouve son équilibre financier, je réussis à dégager du temps pour m’investir sur des projets associatifs locaux. Ces dernières années, j’ai ainsi pu m’investir dans le lancement d’un club Cigales et d’un Fablab sur le Pays d’Ancenis.

Aujourd’hui, c’est avec un grand plaisir que je participe au lancement de CAMPANULE.

De toutes part des projets naissent, les rencontres se multiplient et nombreuses sont celles qui donnent lieu à de nouvelles idées.

Dans les semaines et mois à venir, je veillerai à garder du temps pour rester disponible auprès des miens mais j’aurais également plaisir à travailler sur #leprojetfou N°3, à participer aux rencontres « Nouveaux pouvoirs, nouveaux leaders » proposées par Jean-Philippe Magnen, ainsi qu’aux salons du livre de Bécherel, Montaigu et Paris et à retrouver mes amis Colibris le 29 avril à Nantes.

Par moment, je me sens un peu débordé et il est possible que je n’arrive pas à tenir tous mes engagements en temps et en heure. Mais petit à petit, nous sommes de plus en plus nombreux à nous partager la tâche. J’aime à croire que dans un futur proche, je réussirai à me prendre plusieurs semaines pour marcher paisiblement le long des chemins.

J’ai la chance de vivre une vie riche, entouré de personnes que j’aime. Alors oui, parfois débordé, mais heureux !

 

J’aime profiter de certains temps de pause pour revoir mon utilisat…

J’aime profiter de certains temps de pause pour revoir mon utilisation des outils qui peuplent mon quotidien.
Ce matin, j’ai travaillé sur le lien entre mes comptes #Facebook, #Twitter, #Diaspora (Framasphere) et mon blog sur WP et là, il me semble que j’arrive à une solution qui me plait bien…
Et ne me reste plus qu’à tester (et bref : ceci est un test 🙂 )

Source: sur mon compte Diaspora

Un résultat (presque) connu d’avance…

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J’aurais aimé ne pas publier ce billet de blog.

Les résultats officiels ne vont pas tarder à tomber :  environ 56 % des personnes consultées en Loire Atlantique ont voté OUI pour le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes.

J’aurais préféré que les habitants de ce département soient plus sensibles aux arguments développés par les écologistes depuis de nombreuses années.

D’un autre côté, je ne suis pas étonné.

Si ce gouvernement a choisi de circonscrire la consultation au seul département de la Loire Atlantique (alors même que la notion de département est en train de disparaître), c’est uniquement parce que les arguments économiques (à court terme) et nuisances actuellement endurées par les riverains nantais permettaient un vote en faveur du « oui ».

En quoi un habitant de d’Ille et Vilaine ou de Vendée serait moins concerné ? Et pourquoi ne pas avoir consulté l’ensemble des français ?

Bref… cette consultation nous permet de voir qu’il reste beaucoup, beaucoup à faire pour expliquer à des personnes que l’équation économique du XXIe siècle ne passera pas par la multiplication des projets détruisant les écosystèmes.

Au contraire. Comme l’explique Isabelle Delannoy (co-auteure du film Home), l’économie à venir sera symbiotique : une économie qui saura prendre en compte l’ensemble des interactions et des synergies disponibles. Une économie inclusive et non-exclusive. Une économie à échelle humaine et régénérative.

Alors oui, je suis déçu et attristé par ce résultat, mais d’un autre côté, si cela peut nous permettre à nous, acteurs conscients des solutions pérennes, d’apprendre à mieux communiquer, alors tout n’est pas perdu.

Plus que jamais, nous devons nous rapprocher des personnes qui souffrent du système économique actuel pour montrer que d’autres voies existent et fonctionnent.

Plus que jamais, nous devons aller à la rencontre et débattre avec les acteurs économiques implantés et leur expliquer qu’il existe des modèles performants bien plus adaptés aux crises sociales et environnementales auxquelles nous sommes confrontés.

Demain commence aujourd’hui.

Edit :
23:35 – les résultat complets sont maintenant connus.
Je dois avouer que je ne m’attendais pas à un vote aussi serré côté Nantais. Ayant vécu 3 ans sur Nantes, j’ai connu ces avions qui passent au dessus de la ville. Je comprends totalement le point de vue de Nantais qui souhaitent voir leur aéroport réduire ou disparaître #NotInMyBackYard disent nos copains américains.
Par contre, j’ai vraiment du mal à comprendre pourquoi des communes du nord-est du département ont voté aussi massivement pour le « oui » (plus de 80% à Ruffigné, Lusanger et Noyal-sur-Brutz).

 

 

Oui ou non : la vie est-elle si binaire ?

europe-map

Je me rappelle en 1979 la première élection du Parlement Européen au suffrage universel direct.
Je me rappelle la chute du mur de Berlin en 1989, puis le traité de Maastricht en 1992.

Je me rappelle cette envie, cet espoir d’une Europe unie, pacifiée, où les biens et les personnes peuvent circuler librement.

Et puis, petit à petit voir que l’Europe qui se construit n’est pas celle qui me faisait rêver. Il n’y a pas une Europe mais des Europe :
une Europe économique qui se construit à vitesse grand V, facilitant l’accès aux multinationales et à l’écoute des lobbies.
une Europe fiscale qui ne ressemble à rien,
une Europe sociale qui n’avance pas,
et surtout une Europe des peuples totalement ignorée.
Bref, politiquement, l’Europe me semble un mythe.

Nous avions vécu le mini-séisme du « Non » au projet de constitution européenne en 2005, hier nous avons vécu le « Non » des Anglais.

Compliqué de faire le tri dans les « non » :

Certains disent « non » pour dire :
 »Nous sommes profondément européens et ne voulons pas de l’EU telle que vous nous la proposez aujourd’hui : une Europe des lobbies et des technocrates »

et d’autres pour dire :
 »Nous sommes nationalistes, et comptons bien le rester« .

Toujours très périlleux de réduire à « oui » et « non » tant de complexité. Du coup, sans dialogue ou compromis possible, nous arrivons à des extrémités.

Par leur « Non », nos amis Anglais n’ont pas choisi la facilité mais nous pouvons aussi souhaiter que cela permette à l’EU de se questionner… mais vite, car les nationalistes de tout bord se sentent pousser des ailes.

Je vous souhaite un très bon we malgré tout, la vie ne se résume pas à l’Europe… demain, ça sera à notre tour de choisir entre « oui » et « non » concernant l’implantation de l’aéroport à Notre Dame des Landes.

 

Nous avons pris le mur en pleine face

Photo : Kristen Bruley - CC0 1.0

Photo : Kristen Bruley – CC0 1.0

 

Depuis quelques années, nous pensons qu’il faut freiner pour éviter de se prendre le mur… en fait, le mur, nous l’avons pris, ça n’a pas fait de bruit, mais petit à petit tout s’écroule.

Aujourd’hui, ralentir ne suffit plus : Il faut changer de direction et reconstruire.
L’idée peut paraître angoissante pour certains, passionnante pour d’autres.
Tout n’est qu’une question de point de vue et de résilience.

Souvent, nous attendons LE choc pendant que d’autres attendent LE grand soir. Mais comme la grenouille qui ne sent pas l’eau se réchauffer et qui cuit à petit feu, les changements se font de façon progressive.

Du coup, ce mur que nous redoutons, ce virage qu’il faudrait prendre, ce ralentissement nécessaire se diluent dans le quotidien.

Et pourtant…

Pourtant de nombreux signaux sont au rouge vif : extinction massive des espèces, inégalités des richesses démesurée, ventes d’armes en plein essor, pollution record

Prendre conscience que nous avons déjà heurté le mur nous permet de passer d’un état semi-passif « qu’est-ce qui va se passer ensuite ? » à un état actif « réparons, reconstruisons, inventons ! »

La très bonne nouvelle est qu’il existe de nombreuses pistes pour reconstruire ! Le film Demain nous en donne quelques-unes, et si vous cherchez un peu ici ou , vous en trouverez plein d’autres !

A chacun de nous de choisir où nous souhaitons placer notre énergie.