Metaverse, Fediverse deux futurs de l’internet ?

Metaverse (ou Métavers), et Fediverse (ou Fédivers) évoquent 2 futurs de l’internet et il me semble bien que l’un des deux est plus en phase avec les enjeux sociaux et écologiques actuels que l’autre…

Photo : which way par Mike-Coates CC0

D’un côté nous avons le Metaverse : une vision basée sur des environnement en 3D et de la réalité virtuelle. Le genre de chose bien gourmande en calculs et qui demande de revoir totalement les équipements actuels, tant du côté des serveurs que des utilisateurs.
Bref, un bon gros business bien lucratif pour les fabricants… et un désastre écologique, tant pour la production de ces machines que pour l’énergie nécessaire à leur fonctionnement.
Par ailleurs, comme le rappelle le youtuber ThrillSeeker dans cette video, le Metaverse est aujourd’hui un concept sous la domination économique et technologique de Meta (Facebook) et cela n’a rien de rassurant (sauf peut-être si tu détiens des actions Meta).
Pour en savoir plus sur le Metaverse (en français) je te conseille cet article de Benoît Raphaël.

De l’autre côté, nous avons la Fediverse, une vision des réseaux sociaux basée sur l’interconnexion de serveurs autour de protocoles libres et ouverts. Techniquement, ça fonctionne déjà très bien sur les serveurs actuels et permet à des millions de personnes d’interagir, d’échanger de l’information et du savoir entre-elles.
Par ailleurs, le côté décentralisé de la Fediverse créé une grande diversité et permet, non seulement d’imaginer, mais déjà vivre au quotidien, un internet moins centré autour des GAFAM, ces entreprises qui se nourrissent de nos données pour les transformer en profits.
Pour en savoir plus sur la Fediverse, je te propose ce billet.

Sans surprise, comme je le constatais en décembre dernier, même si la Fediverse a plusieurs années d’existence, cette option fait nettement moins le buzz que celle portée par Mark et ses potes.

Alors oui, je comprends tout à fait l’excitation qu’il peut y avoir à travailler sur des univers 3D riches, à explorer des mondes virtuels, à utiliser des machines surpuissantes… D’un autre côté, nous avons une urgence à diminuer notre empreinte environnementale et cette urgence est non négociable.

Par ailleurs, il me semble essentiel de bien comprendre qui détient la technologie, qui formalise les protocoles, comment et par qui sont traitées les données que nous produisons.

Pour terminer sur une petite note de légèreté, hop, je vous invite à regarder ce Miracle Morning de l’ami Vinvin… car oui, ça m’arrive aussi d’arriver à saturation :

Et comme alternatives aux crypto-monnaies qui minent et consomment à fond, je vous propose d’aller jeter un coup d’œil à la monnaie libre avec l’expérimentation en cours depuis 2017 de la Ğ1 (à prononcer june, à la française, comme un jus de prune).

bisous !

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